La ville s'étend, se distend, se recompose. Elle s'octroie sans cesse de nouveaux espaces. Ce faisant, elle abandonne ceux devenus inutiles et obsolètes, puis se reconstruit ailleurs.
Les espaces mis au ban, souvent clôturés, loin des regards, où se développent dans le chaos les herbes folles deviennent des non-lieux, vides, insignifiant.
La ville fabrique et entretient ses propres fantômes.